Chronique : Le parfum des femmes de Marie Compagnon

Titre : Le parfum des femmes

Auteur : Marie Compagnon

Editeur : Éditions City

213 pages 

Résumé :

Quelques instants suspendus dans le temps, quelques instants durant lesquels elle veut croire que tout

Après avoir tout quitté pour reconstruire sa vie, Camélia est devenue une brillante créatrice de parfums. Elle a tout pour être heureuse avec son mari et ses enfants, profitant de la grande demeure bretonne héritée de grand-mère Anna.

Mais la vie de Camélia, étouffée par la charge mentale, s’est engluée dans un quotidien fatigant, rythmé par les obligations. Profitant de l’absence de sa famille pendant des vacances, la jeune femme compte bien se ressourcer. C’est là qu’elle découvre, dans le grenier, des dizaines de lettres patinées par le temps.

Ces courriers remontant aux années 1930 sont signés de grand-mère Anna et destinés à une mystérieuse correspondante. Au fil de la lecture, Camélia exhume des secrets de famille qui vont bouleverser sa vie. Des secrets douloureux, mais aussi des leçons de sagesse qui contiennent peut-être la clé du bonheur…

Note : 4 sur 5.

J’ai lu ce roman pour le challenge Caraval de Jabber the reader. Je n’ai découvert qu’au moment de l’écriture de cet article l’existence du premier tome. Alors autant vous dire que si seulement ce deuxième tome vous tente, vous pouvez vous lancer. L’auteure restitue bien la situation de la famille.

Ceux qui n’aiment pas les romans lents, passez votre chemin. On suit un bout de chemin de cette famille assez touchante. On est dans les sentiments de la mère de famille qui se sent un peu surmenée par les choses à faire en tant que maman de jumeaux et nouveau nez Freelance. Il ne se passe pas grand chose dans cette histoire. Mais j’ai quand même passé un bon moment de par les sujets abordés, les personnages assez touchants et le petit mystère de l’identité de la correspondante de grand-mère Anna.

En effet, les personnages sont vraiment attachants. En particulier, Camélia que l’on suit. On ressent vraiment son mal-être au début du roman, ses angoisses, sa charge mentale. J’ai beaucoup aimé la façon dont ce dernier sujet est apporté qui est très démonstratif de la charge mentale : en effet, le texte est entrecoupé de choses que doit faire la maman (exactement le processus de la charge mentale en fait – c’était bien pensé). L’auteur aborde également le sujet de la maternité : y-a-t-il une seule façon d’être une bonne mère ? Je ne suis pas maman moi-même mais le sujet est abordé avec beaucoup de justesse je trouve.

On voit également un peu le reste de la famille mais pas autant que l’on pourrait croire. Le mari est un peu le cliché du mari dans le sens où c’est un homme qui sait être mignon et romantique pour sa femme mais qui n’est pas capable de prendre des initiatives dans le domaine des taches ménagères. Il m’a un peu agacé je dois vous l’avouer mais je pense honnêtement que c’était le but de l’autrice. Quant aux enfants, ils sont mignons mais j’ai peu de souvenirs d’eux donc je ne crois pas qu’on les voit énormément. Le plus important les concernant est le prénom des deux dernières jumelles qui joue son rôle dans le mystère des lettres.

Malgré tous ces éléments qui m’ont fait passé un bon moment en compagnie de Camélia, j’ai trouvé le moment où elle trouve les lettres de grand-mère Anna vraiment très loin dans le bouquin. Cela se passe après plus de la moitié du roman alors que c’est dans le résumé. Je l’attendais bien plus tôt dans l’histoire. Du coup, j’ai trouvé que le mystère, bien que vraiment touchant et surprenant, n’est pas très étoffé. Le moment de mystère, de questionnement tourne un peu en boucle, sans grande avancée ou embûches. Dommage.

Mais la révélation du mystère a remonté un peu le tout je pense parce que c’était quelque chose auquel je n’avais pas du tout pensé. Et que je n’ai jamais vu dans une autre histoire. Donc très contente d’avoir découvert cette histoire même si je pense que je l’oublierais assez rapidement malheureusement.

Vous aimez lire des histoires où il ne se passe pas grand chose ? Vous avez lu ce roman ?

ArtWillaBook

Laisser un commentaire