Chronique : Couleur de cauchemar d’Alain Lafond

Titre : Couleur de cauchemar

Auteurs : Alain Lafond

Editeur : Onirium

120 pages

Résumé :

Mathis n’est pas un enfant comme les autres.

Il a un jumeau, Rémi, qui l’adore. Seulement, Rémi est autiste et ne perçoit pas le monde comme lui. Mathis a longtemps pensé qu’il n’y avait rien de pire que de devoir se plier quotidiennement à la routine de son frère.

Plus maintenant. Aujourd’hui, Mathis est hanté par de terribles cauchemars qui reviennent nuit après nuit. Des cauchemars qui semblent si réels, si détaillés, si… colorés.

Et si ces rêves n’étaient pas que de simples rêves? S’ils avaient une signification plus importante? Un étrange médecin, accompagné d’un chien qui parle, semble être le seul à posséder la clef pour libérer Mathis de ses terreurs nocturnes.

Note : 4.5 sur 5.

Je ne connaissais pas du tout ce roman. Je ne connais d’ailleurs pas la saga qui lui est rattachée (Dreamwalkers). Mais cela va bientôt changer inch’allah parce que j’ai bien aimé ce préquel qui dépeint un univers assez intriguant.

La plume de l’auteur est somme toute assez classique. Rien de spécial à signaler. Le préquel n’est pas bien long donc on n’a pas le temps de voir l’ampleur de la plume. Je peux cependant vous dire que j’ai trouvé que l’auteur a bien réussi à adapter son langage ou les réflexions à l’âge de son protagoniste.

En seulement quelques pages, je n’ai pas eu le temps de m’attacher énormément aux personnages. J’ai quand même plutôt bien aimé Mathis qui est mine de rien attachant au vu de sa situation compliquée concernant le sommeil. Mais l’auteur développe plus son univers intriguant et mystérieux que ses personnages dans ce préquel. Le médecin qui aide Mathis, bien que présent dans une bonne partie du bouquin, n’est pas spécialement développé dans ce préquel. On ne sait rien dessus. Il sert vraiment qu’à aider Mathis et développer l’univers. Tout comme le frère jumeau de Mathis qui est plutôt absent de cette histoire malgré son importance dans la vie de notre protagoniste.

L’auteur commence par nous dépeindre la situation difficile de Mathis à travers les yeux de l’enfant. Cela permet de le prendre en peine et donc de s’attacher un minimum à lui. Puis les choses avancent et prennent plus d’ampleur et de mystère lorsque le médecin entre en jeu.

J’ai trouvé que le mystère était bien mené. Une fois qu’on se rend compte que ce n’est pas juste un problème de terreurs nocturnes classiques, on se demande réellement ce qu’il se passe. Je m’attendais cependant à plus de développement concernant l’autisme du frère jumeau. Mais ce n’est pas le propos ici. Ce roman permet, je pense, réellement juste de remettre les pieds dans l’univers de la saga principale ou de donner envie de la découvrir (comme cela a été le cas pour moi).

Au final, j’aurais aimé plus de développement mais cela a le mérite de m’avoir donné très envie de découvrir la saga principale pour en savoir plus sur l’univers et les personnages aussi peut-être. Vous connaissez la saga Dreamwalkers de cet auteur ?

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